Dans nos paroisses, nos quartiers, agir pour tous les oubliés

Pour les personnes sans-abri, qui restent les grands exclus de notre société, l’avenir demeure sombre. Pour les travailleurs et étudiants précaires, les lendemains de la crise sont plein d’incertitudes aussi. Un contact humain, une écoute, une aide ponctuelle… peuvent parfois tout changer.

La Fondation Notre Dame se mobilise à travers le soutien à des maraudes, à un parcours santé pour les victimes d’exploitation sexuelle, à la domiciliation des sans-domicile fixe, à l’aide alimentaire ou encore l’aide au logement. Afin de garder le contact et aider ces personnes à la rue ou en grande précarité, nous avons besoin de vous.

Découvrez plus en détails trois de ces projets.

Une adresse pour exister, un sésame pour entamer des démarches de réinsertion

Pour toutes les personnes sans-abri

Qu’elles vivent à la rue ou dorment dans leur voiture, qu’elles soient hébergées tantôt dans un centre d’urgence ou tantôt chez un proche, ces personnes ont toutes besoin d’une adresse de domiciliation stable. C’est le sésame indispensable à toute démarche administrative. Sans cela, rien n’est possible. Pour la société, vous n’existez pas.

Un service vital pour se réinsérer

Grâce à cette adresse de domiciliation, ces personnes peuvent enfin recevoir du courrier, refaire leurs papiers d’identité si elles les ont perdus, rechercher un emploi, un logement, toucher leur retraite ou les minima sociaux et se faire soigner.

L’association Solidarité Jean Merlin – composée d’un salarié et de 20 bénévoles – reçoit en moyenne 270 lettres par jour qu’elle trie et redistribue. Quand les personnes sont un peu perdues, elle les aide aussi à lire et répondre à ces courriers.

Une cinquantaine de familles sont accueillies dans cette épicerie solidaire, ouverte chaque vendredi. Mais le nombre de demandes d’aide alimentaire est en hausse depuis plusieurs mois.

Une épicerie solidaire dans le 19e, pour aider les personnes ou familles en grande précarité à se nourrir

Un petit espace d’une grande utilité

Ouverte en 2006, l’épicerie sociale, située près du bassin de la Villette, reçoit des personnes en grande difficulté adressées par des assistantes sociales.
Celles-ci peuvent – sur 3 à 6 mois – venir y acheter des denrées alimentaires de première nécessité. Pour éviter tout sentiment d’assistanat, les bénéficiaires règlent leurs achats mais à un prix symbolique de quelques centimes par produit.

Une réfection du local devenue indispensable après une invasion de mites

Les mites ont déjà été éradiquées mais le flocage des plafonds, en très mauvais état, fait craindre la présence de larves. Il faut donc refaire ces plafonds et repeindre l’ensemble du local pour qu’il soit propre et sain. Une petite fenêtre sera installée aussi pour assurer une ventilation de la pièce.

Pour un appartement passerelle
de 9,5 m² dans le 15e

Un petit studio à rénover pour le proposer à une personne seule, en difficulté

L’association Sainte-Geneviève Saint-François-Xavier vient de récupérer en location un petit studio de 9,5 m².
Celui-ci possède un coin cuisine et des sanitaires mais nécessite des travaux avant emménagement (peinture, pose de linoleum, achat d’un lit et d’une armoire).

Les travaux seront confiés à un ancien d’Hiver Solidaire qui s’est installé à son compte et a déjà donné toute satisfaction sur d’autres chantiers.

Photos : FND © DR ; Pixabay © lagafrika, mikegi, Như Đặng Thùy