Aider les plus fragiles, au-delà du confinement

Malgré toutes les difficultés, durant le confinement, nous avons protégé et aidé les plus faibles, les plus nécessiteux. Mais aujourd’hui, à Paris, la situation reste préoccupante et les associations que nous soutenons expriment de nombreuses craintes.

Pour sauver les petites associations qui travaillent sur le terrain au quotidien, pour leur permettre de ré-ouvrir et d’aider à nouveau les plus fragiles (personnes sans-abri, familles précaires, enfants en difficulté, personnes âgées isolées…) nous avons besoin de vous tous.

Nous les avons aidés au plus fort de la pandémie… mais il est urgent de continuer.

Grâce à vous, nous avons pu nous mobiliser pour protéger les personnes sans abri les plus exposées. Mais les semaines à venir s’annoncent délicates.

hebergement

Durant le confinement, nous avons mis à l’abri des personnes qui étaient à la rue.
La Fondation Notre Dame a décidé d’agir en soutenant trois associations œuvrant depuis longtemps pour ces hommes et femmes sans abri. 1 240 nuitées d’hébergement en hôtel ont ainsi été prises en charge, en urgence. Et parce qu’il n’est pas facile de rester enfermé seul dans une chambre d’hôtel, les maraudeurs ont maintenu un contact téléphonique régulier avec « leurs protégés », durant le confinement.

Une situation encore à haut risque pour eux, aujourd’hui.
Beaucoup de ces personnes se retrouvent, de nouveau, peu à peu à la rue, comme avant. Or, un grand nombre d’associations qui les secouraient d’ordinaire n’ont pas pu
encore ré-ouvrir totalement. La situation est donc très préoccupante.
Sans les vestiaires ou les accueils de jour où poser leur sac, prendre une douche ou se faire soigner… que vont-ils devenir ?

Accueillie durant l’opération Hiver Solidaire, Giselle a été ensuite confinée dans une chambre d’hôtel.

Bien seule, elle était heureuse qu’on prenne de ses nouvelles régulièrement par téléphone. « Ça fait chaud au cœur de savoir qu’on compte pour d’autres. »

Des milliers de personnes démunies ont bénéficié d’une solution pour se nourrir. Nous savons déjà qu’ils seront plus nombreux dès cet été.

Épiceries sociales et tablées solidaires fermées pour cause de coronavirus, emploi perdu… il a fallu s’adapter vite pour répondre aux besoins de tous.

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Du 4 avril à fin mai, 29 paroisses ont assuré des distributions alimentaires quotidiennes !
Le diocèse de Paris en lien avec la Fondation Notre Dame, a organisé la distribution de colis repas 7 jours sur 7, aux portes des églises.
De 500 colis-repas distribués par jour en début de période, nous sommes passés à 4 000 par jour début mai.
La préparation des colis et leur distribution ont été assurées par 1 600 bénévoles… Tous équipés, bien sûr, de masques.

De juin à fin août, il faut maintenir ces aides auprès des plus pauvres !
Avec les faillites, le chômage, les enfants à la maison… beaucoup de parisiens, en situation déjà précaire n’arrivent plus à s’en sortir.

La distribution de colis alimentaires va donc se poursuivre dans les épiceries solidaires, proches des paroisses, en juin et juillet… et bien sûr en août – comme tous les ans – pour palier à la fermeture des associations.

Beaucoup de mamans sont soulagées et nous le disent :

« Merci beaucoup à la Fondation Notre Dame pour l’aide que vous avez apporté à ma famille. »

Nous avons soutenu des maisons de retraite mais il faut continuer à veiller sur nos aînés.

Dans les maisons de retraite, le confinement a été éprouvant pour tous : personnes âgées et personnel soignant. Nous avons été là, pour chacun.

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Pour les personnes âgées, 82 téléphones ont été achetés.
Confinées dans leur chambre, les personnes âgées en établissements se sont retrouvées plus isolées que jamais. Le personnel devait limiter les contacts au minimum pour les protéger. Les visites extérieures étaient interdites.

Coupées de leur famille, beaucoup ne disposaient pas même d’un téléphone pour garder le contact avec leurs proches.
La Fondation Notre Dame a donc décidé d’acheter des téléphones à grosses touches, faciles à utiliser par tous.

Pour les soignants et auxiliaires de vie, un soutien psychologique a été offert et plus de 500 blouses ont été confectionnées.

La situation a été difficile à vivre aussi pour le personnel d’encadrement.

Pour les épauler, nous avons financé un abonnement de 3 mois à une cellule téléphonique d’écoute menée par des psychologues spécialisés. Dans le même temps, pour palier à la pénurie de blouses, nous avons relayé les appels des
« cousettes solidaires » et soutenu financièrement un atelier de réinsertion « couture ». Ensemble, ils ont pu réaliser 500 blouses.

Personne n’était préparé à une telle crise sanitaire ! Comme l’explique la directrice adjointe d’une association proche de nous, gérant 3 maisons de retraite parisiennes de la Fondation : « C’est humainement très dur et très violent. »

Les prochaines semaines pourraient faire apparaître de nouveaux besoins pour les personnes âgées – en institution ou à domicile – mais aussi pour les soignants qui les accompagnent.

Nous nous sommes mobilisés depuis mars mais de nouvelles demandes affluent déjà.

Cette crise sanitaire engendre d’ores et déjà une grave crise économique et sociale. La misère est en train de gagner du terrain.

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Des associations de plus en plus sollicitées qui sont, elles-mêmes, en grande difficulté.
Dans les semaines et les mois à venir, les associations risquent d’être submergées.
Or, celles-ci ont été durement touchées par la crise sanitaire : charges fixes incompressibles, baisse des ressources, nouvelles mesures sanitaires à respecter très coûteuses.

Un Fonds de Secours décidé cette semaine pour sauver notre réseau associatif.
Pour que les petites associations avec qui nous travaillons depuis des années puissent redémarrer et maintenir leurs activités d’entraide et d’éducation auprès des plus fragiles, nous devons débloquer des fonds. Ceux-ci seront, bien sûr, alloués après étude de la situation financière de chaque association.

Vous voulez aider votre prochain en étant confiant dans l’efficacité de votre don. Agissez aujourd’hui.