Offrons aux plus déshérités un toit, un repas, un avenir

Carte de Paris

16 % des parisiens vivent sous le seuil de pauvreté. Dans les 18e, 19e et 20e, la pauvreté touche 1 personne sur 5*. Grâce à vous, nous avons aidé plusieurs centaines de personnes l’an dernier. Leur histoire montre l’importance de votre soutien, prouve l’efficacité de nos actions ! Donner, c’est agir au plus près de l’autre.

 

* INSEE Analyses – Décembre 2017

Ils avaient un toit, ils se sont retrouvés un jour à la rue

Aujourd’hui, ils sont sortis du tunnel

Antonio

Grâce à votre soutien, des personnes ayant traversé des moments très difficiles, ont trouvé sur leur chemin une main secourable… et cela a tout changé pour elles.

Voici de bonnes nouvelles

« Sans eux, je dormirais peut-être encore sous un pont, pas chez mes enfants.

Après des années de mariage, ma femme m’a mis à la porte. A presque 60 ans, je me suis retrouvé à la rue ! J’ai vécu sous un pont. Et puis, un jour, des gens sont venus me voir. Ils se sont occupés de moi. Ils m’ont donné à manger. Peu à peu, j’ai remonté la pente. Ils sont devenus ma 2e famille. Grâce à eux, j’ai renoué avec ma famille et vis aujourd’hui chez mes enfants ».
Antonio, devenu bénévole pour aider à son tour les autres.


« Ici, c’est comme une vie de famille.

J’ai vécu dans la rue suite à la perte de mon logement. Ce n’est pas facile surtout quand on est une femme. C’est les appels incessants au 115 pour passer une nuit en sécurité et les refus parce qu’il n’y a pas de place, forcément. (…) Ici, j’ai trouvé beaucoup de bienveillance. Mes problèmes, je ne les aborde plus toute seule. Et ces liens d’amitié, c’est très important pour se relever, retrouver sa dignité ».
Martine, colocataire d’un appartement partagé.

Trois
« Les repas partagés, c’est que du positif ! On m’a beaucoup aidé. J’ai retrouvé un toit, un travail…

Un jour, une personne m’a abordé dans la rue pour m’inviter à prendre un repas chaud offert par les paroisses du coin. 15 jours après, j’y suis allé. Ils ne m’ont rien demandé, seulement mon nom. On m’a donné un ticket et j’ai mangé. Puis, je suis revenu tous les mardi, jeudi et samedi pour manger mais aussi pour aider à installer les tables. C’est là que j’ai connu Monique qui m’a poussé à faire mes papiers. J’ai mis 6 mois à me décider. 6 mois plus tard j’avais un hébergement en hôtel. 6 mois après, je trouvais un CDD qui s’est transformé en CDI. Je repasse certains matins pour donner un coup de main ; c’est à moi de donner ».
Bruno, ancien cadre parisien victime de burn-out, à la rue durant 8 mois.

Elles vivent seules avec leurs enfants et sont sans emploi

Leurs priorités : avoir de quoi manger, offrir un avenir meilleur à leurs enfants

« Grâce à cela, mes enfants mangent des légumes et aussi des produits laitiers…

Quand on n’a pas de travail et 4 enfants de 6, 8, 15 et 17 ans à nourrir, la vie n’est pas facile. Alors, je viens 2 à 3 fois par semaine chercher des colis alimentaires. Grâce à cela, mes enfants mangent des légumes et aussi des produits laitiers que je ne pourrais pas acheter. Ma grande fierté : ma fille en 1ère S est la première de sa classe ! »
Nathalie, maman de 4 enfants de 4 à 17 ans.

Anne, bénévole dans l’épicerie solidaire du 19e, offre une boisson et un temps d’amitié aux personnes qui viennent remplir un frigo.
Colocation de l'APA
Appartement occupé par une colocation, rue d’Annal (20e), entre jeunes professionnels et personnes en grande précarité.


L’aide alimentaire, c’est ce qui nous permet de survivre…

Je vis dans un deux pièces, dans le 18e, avec mes 2 fils, Philippe et Gabriel (des jumeaux de 14 ans et demi) et leurs deux grandes sœurs qui vont de petits boulots en petits boulots. Je suis au RSA et leur papa, peintre en bâtiment à la

retraite, est en situation précaire lui-même. Mes fils vont au patronage depuis des années. Ils s’y sentent bien. A l’école, ils travaillent ; ils veulent s’en sortir. Mais au quotidien, c’est compliqué pour nous.
Heureusement qu’il y a les colis alimentaires et qu’on m’aide à payer la cantine du patronage le mercredi et durant les vacances scolaires.
Marie, maman de 2 adolescents.

Converti à la religion chrétienne, il a dû fuir son pays

Aujourd’hui, il a repris sa scolarité dans un lycée parisien

À 14 ans, j’ai commencé à fréquenter en cachette l’Eglise…

Ma famille est de religion musulmane. Mon père est mort quand j’étais tout petit. Ma mère s’est remariée et je suis devenu un fardeau pour tous. C’est mon meilleur ami de classe qui m’a fait découvrir la foi chrétienne. J’allais régulièrement à l’église mais ma famille l’a découvert au bout de 3 ans. On m’a battu pour cela. J’y suis retourné quand même.

La nouvelle s’est répandue. Ma famille s’est dit « déshonorée et humiliée par ce fils indigne ». On me préférait mort que vivant. Je n’avais plus d’autre choix que de fuir. J’avais 17 ans mais j’étais sûr de ma foi. Arrivé en France, des associations m’ont aidé. Aujourd’hui j’ai 20 ans, je suis en terminale dans un lycée à Paris et j’habite avec un autre jeune et une Sœur dans un studio qui appartient à la paroisse de mon quartier à la Villette.
Sidiki, jeune réfugié guinéen, banni par sa famille.

Ensemble, offrons cette même chance à d’autres
hommes, femmes et enfants en 2019

Chaque personne est unique, chaque histoire différente mais tous ont pu compter sur notre soutien en 2018.

Tableau des projets

Photos : FND © DR, Michel Bazinet, Elodie Perriot, Pixabay