Dossier PND

La Camillienne lui a permis de croire en ses rêves

Depuis l’âge de 7 ans, Tom qui va bientôt fêter ses 18 ans, fréquente la Camillienne. Cette association chrétienne soutenue par la Fondation l’a fait grandir.

« À 7 ans, j’ai commencé à faire du judo, à la Camillienne, une association culturelle, artistique et sportive, rattachée à l’Immaculée Conception (12e) située près de ma maison. J’y suis encore ! Mais je ne fais plus de judo… Je me suis passionné pour la musique. J’ai appris la guitare, le chant, le clavier. Nous jouions avec l’un de mes amis, dans ma chambre. À la Camillienne, les animateurs le savaient. Un jour, ils nous ont proposé de nous produire sur scène. C’était dingue ! Mon rêve était devenu accessible !

Aujourd’hui, je vais commencer une école de musique et je joue dans plusieurs groupes. La « Cam » m’a permis, par ailleurs, de canaliser mon énergie. J’étais trop actif. Je suis aujourd’hui plus apaisé, grâce aux animateurs notamment, qui nous écoutent, nous responsabilisent, sans rien nous imposer.

Je ne suis pas devenu catholique, même si j’ai été touché par des messes, des prêtres, des lectures d’Évangile. Mais peut-être, un jour, me convertirai-je ? »

Propos recueillis par Isabelle Demangeat

Apprendre à vivre ensemble dans un chœur

Depuis sa création en 1944, les Petits Chanteurs de St-Laurent (10e) ont formé des centaines de jeunes au chant choral sacré. Cette initiative soutenue par la Fondation Notre Dame est non seulement artistique, mais aussi éducative comme en témoigne Gérald de Montmarin, chef de chœur de cette manécanterie pendant quatre ans..

« Au-delà de l’apprentissage du chant, les Petits chanteurs de St-Laurent ont un vrai projet éducatif. Nous essayons d’apprendre aux choristes, âgés de 6 à 17 ans, à travailler en groupe, à respecter leurs engagements – par exemple sur les horaires –, à cultiver le goût de l’effort et de l’exigence ; ou encore, nous les éveillons à la beauté de la musique liturgique. La recherche de l’harmonie dans un chœur permet, en particulier, de leur apprendre à vivre ensemble, à s’entraider. Nous incitons les plus âgés à transmettre des choses aux plus jeunes. Nous essayons aussi de les faire réfléchir à ce qu’ils chantent, en leur parlant de la signification spirituelle des textes. En quatre ans, j’ai vu les jeunes grandir et s’épanouir tant sur le plan musical que sur le plan humain. »

Propos recueillis par Céline Marcon