Aux captifs (mailing)

Permettre aux personnes exclues de retrouver du lien social

Permettre aux personnes exclues de retrouver du lien social

Avec 30 000 euros, 18 séjours pour 153 personnesLors de leurs tournées de rue, les bénévoles et travailleurs sociaux de l’association Aux Captifs, la Libération instaurent des liens fraternels avec les personnes sans-abri, les jeunes en errance ou en situation de prostitution.

Après plusieurs rencontres, ils les invitent à participer avec eux à un « séjour de rupture », sorte de stage en petit groupe, loin de Paris. Ces quelques jours permettent à ces personnes en souffrance de retrouver du lien social et de sortir de leur circuit quotidien de survie. Chacun participe à la cuisine, au ménage, et réapprend à tenir un logement. Les participants peuvent aussi nouer des relations amicales, parler de leur vécu ou de leurs aspirations, et réfléchir à ce qu’ils aimeraient faire de leur vie. Au retour, ils sont changés, car ils ont entrevu qu’un univers autre que la rue était à leur portée.

Proposer des activités de réinsertion aux personnes de la rue

Proposer des activités de réinsertion aux personnes de la rue

Avec 30 000 euros, des activités régulières pour 220 personnesLes six antennes parisiennes d’Aux Captifs, la Libération accueillent des personnes de la rue ayant accepté de sortir de l’isolement. Au-delà d’un échange fraternel, des activités leur sont proposées (sorties culturelles, ateliers d’insertion, cours de français langue étrangère, ateliers à vocation thérapeutique)

Tout en renforçant leurs liens avec les travailleurs sociaux et bénévoles, ces activités régulières en dehors de la rue aident les personnes en situation d’exclusion à se re-socialiser et à reprendre confiance en elles. Cette démarche initie une vraie dynamique de vie, et permet aux équipes de mieux les accompagner vers un projet professionnel.

Accueillir les jeunes migrants du Bois de Boulogne

Accueillir les jeunes migrants du Bois de Boulogne

Avec 30 000 euros 400 jeunes auront un autre horizon que l'erranceÀ l’écart des allées passantes du Bois de Boulogne, de jeunes migrants vivent dans des campements. Venus de Roumanie, d’Egypte, du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne, ils ont échoué là sans papiers, sans famille, sans argent. La moitié a moins de 25 ans, et beaucoup sont en situation de prostitution ou de délinquance.

Pour les sortir de là, Les Captifs ont créé l’Accueil Lazare, en 1990. Dans ce lieu convivial ouvert quatre jours par semaine, ces jeunes peuvent se poser, déjeuner, prendre une douche, laver leur linge…

Les travailleurs sociaux leur proposent également des activités de dynamisation. Soudés par l’esprit de groupe et leur volonté de s’en sortir, ils peuvent entamer un parcours d’insertion sociale et professionnelle.

Afin qu’ils accèdent à un emploi légal, l’association a créé un chantier école. Ils y apprennent les bases des métiers du bâtiment, et acquièrent une expérience qu’ils pourront valoriser auprès d’un employeur. Leur visa pour une nouvelle vie !