Aidons les jeunes à aller de l’avant !

Ils ont autour de 20 ans. Ils vous racontent leur parcours, leurs difficultés… Il vous confient leurs rêves, leurs espoirs pour 2020 ! Aidez-les à aller de l’avant.

Pour Yanis et d’autres jeunes réfugiés et travailleurs étrangers qui ont tant envie de maîtriser le français

Bien parler la langue du pays dans lequel on a trouvé refuge est une condition indispensable pour les jeunes réfugiés étrangers qui souhaitent s’intégrer, reprendre leurs études à Paris, trouver un travail ou progresser dans leur métier. Comme en témoignent Yanis et Sean, pour tous ces jeunes, bénéficier de cours de français adaptés est essentiel !

Yanis est un jeune réfugié palestinien qui ne rêve que d’une chose ; pouvoir vivre en paix ici, travailler et se faire des amis. Il est en service civique actuellement. Quand Unis-Cité lui a proposé de s’engager dans cette démarche citoyenne, au service des personnes handicapées, il n’a pas hésité. Il bénéficie de cours de français depuis 2 mois et espère que ces cours pourront être maintenus jusqu’à la fin de son service civique. C’est important pour son avenir.

Pour financer les cours de français pour 20 jeunes réfugiés et 75 jeunes actifs, nous devons débloquer

19 000 €

« Pendant mon service civique, j’aide des personnes handicapées. Je les aide à manger. Je parle avec elles […] J’aime bien mon travail. Je me suis fait des amis. Et puis,
j’aime bien les cours de français parce que je vais faire des progrès et ça va m’aider à trouver un travail après. »

Pour Paul et d’autres jeunes autistes ou handicapés mentaux qui ont besoin d’un lieu d’échange et de répit

En France, il existe très peu de structures d’accueil pour les jeunes souffrant de troubles autistiques ou de déficiences mentales. Pour ces jeunes handicapés souvent très isolés et leurs parents parfois épuisés, l’association Le Chemin de Pierre vient d’ouvrir l’Escale, un accueil de jour.
L’Escale peut accueillir 10 jeunes pour une demi-journée, les lundis et vendredis.

Pour financer les équipements et prestations des art-thérapeutes, il faudrait

10 000 €

Paul, Baptiste, Clément, Malia et Noah sont les premiers jeunes accueillis à l’Escale où tout est fait pour créer un lien de confiance et d’amitié bienveillante. Chacun de ces jeunes est unique. Leur handicap, leur histoire, leur parcours sont différents et parfois lourds. Pour tous ces jeunes, se retrouver ici 2 fois par semaine est important. Cela leur permet d’échapper à l’isolement social et d’avoir des activités individuelles d’apprentissages cognitifs (à travers des jeux adaptés) ou d’apaisement sensoriel. Cela offre aussi, grâce à l’art-thérapie, (modelage, musique) un moyen de s’exprimer, d’échanger.

« Ici, avec 2 bénévoles formés et un art-thérapeute nous sommes à l’écoute de tous et nous nous adaptons aux centres d’intérêt de chacun ; la voiture pour Paul, les poupées pour Malia, Buzz l’Eclair pour Clément, etc. à travers l’art-thérapie, ces jeunes nous parlent, se racontent. Ici, c’est un peu leur seconde maison. Ils s’y sentent en sécurité, aimés. C’est un lieu qui permet aussi aux parents de souffler. »

Pour Julie et d’autres futures ou jeunes mamans qui rêvent d’offrir le meilleur à leur bébé

Créée il y a plus de 30 ans, l’association Tom Pouce possède 2 maisons d’accueil prénatal et post-natal. Elle y abrite de jeunes femmes enceintes isolées et de jeunes mamans en grande difficulté avec leur nourrisson. Elle leur permet de reprendre pied et protègent ces femmes vulnérables et leur tout-petit pour qu’ensemble, ils puissent ensuite voler de leurs propres ailes.

Pour réaliser des travaux nécessaires à l’accueil et au soutien d’une trentaine de jeunes femmes avec leur tout-petit en 2020, il nous faut réunir

20 000 €

Julie a grandi dans un contexte familial difficile. Suivie par l’Aide Sociale à l’Enfance depuis plusieurs années, elle vivait à 17 ans dans un appartement en autonomie et préparait le concours d’aide-soignante. Cette grossesse imprévue a chamboulé ses projets et ceux du futur papa mais tous deux voulaient garder cet enfant… un choix que leurs proches n’ont ni compris, ni accepté. Aujourd’hui, Julie vit sa grossesse à la Maison de Tom Pouce où elle se sent en sécurité. Le futur papa – qui recherche un travail et un logement pour leur vie future – vient la voir régulièrement.

« Ici on m’aide à devenir maman, à gérer les papiers administratifs. Tout cela, je n’aurais jamais pu le faire toute seule. Les autres mamans ou futures mamans sont plus avancées que moi, elles me parlent alors j’ai moins peur, je ressens moins de stress. »

Pour Anthony et tous les jeunes incarcérés à Fleury-Mérogis qui souhaitent s’en sortir

Comme les aumôniers de Fleury-Mérogis l’ont constaté, l’arrivée en milieu carcéral est toujours un choc pour les nouveaux détenus. Durant le premier mois – dit d’observation – le prévenu est confiné 24h/24 dans sa cellule, sans visite, ni courrier… ce qui accroît les risques de suicide et de violence. Testé depuis un an, le programme DStress Coaching permet de réduire ces risques. Il permet d’apprendre à gérer ses émotions, à réfléchir sur le sens de sa peine. Les surveillants le confirment ; les prévenus ayant suivi ce parcours sont plus apaisés.

Anthony, incarcéré à 22 ans, a participé aux cycles DStress à son arrivée et continue d’en ressentir tous les bienfaits. Il a appris à gérer son stress. Il sait comment réagir quand il y a trop de pression, comment gérer ses émotions et s’apaiser. Il a repris confiance en lui, appris à exprimer ses désaccords, à dire ce qu’il ressent. Il sait qu’à sa sortie, il peut renouer avec une vie normale… et cela change tout.

Pour généraliser cet accompagnement à 160 jeunes détenus dès leur arrivée, il nous faut réunir

30 000 €

« Quand il y a trop de pression, je sais que je peux m’asseoir et me concentrer sur ma respiration. J’ai vu que ça m’apaise. Je sais maintenant que j’ai ça pour gérer mon stress. Pour la tristesse, c’est plus difficile mais ça progresse. Le simple fait de se concentrer sur sa respiration, de réfléchir, de parler : je vais mieux. Ce stage m’a donné de la confiance en moi. J’ai vu que je peux avoir une vie stable et ne jamais revenir ici. »

Pour Joao et 18 autres élèves de la maîtrise de Notre-Dame de Paris qui ont besoin de leur bourse pour poursuivre leurs études

Le chœur d’Adultes de la maîtrise de Notre-Dame de Paris est composé de 22 étudiants post-bac qui se destinent à une carrière de chanteurs professionnels. La sélection à l’entrée est rude et se fait sur concours. L’enseignement prodigué est riche, complet et très exigeant. Pour qu’aucun jeune ne soit obligé de renoncer à cette formation pour des raisons financières, la Maîtrise accorde à 19 élèves une bourse qui varie de 250 à 650 par mois, selon leur situation. Or, la Maîtrise de Notre-Dame a perdu beaucoup dans l’incendie de la cathédrale et n’a pas les moyens, cette année, de prendre en charge tout ou partie de ces bourses promises.

Joao a 20 ans et chante depuis son enfance. À 8 ans, sa mère l’a mis dans un chœur chez les franciscaines et il a beaucoup aimé. Depuis cette passion ne l’a pas quitté. Après 3 ans en faculté de musique à Rio, il est venu à Paris et a réussi le concours de la Maîtrise de Notre-Dame. Ses parents vivent à São Paulo et ne peuvent pas l’aider financièrement. […] Alors, il travaille dans une boulangerie mais cela ne suffit pas pour vivre.

Pour continuer de verser cette bourse aux 19 jeunes étudiants concernés pour l’année scolaire, il faut réunir

85 000 €

« Je travaille 5 jours sur 7 dans une boulangerie et je loge chez une dame de 78 ans. Je loue une chambre chez elle pour 500 par mois. Après, je dois payer mon Pass Navigo, mes repas, etc. Même avec mon travail, sans la bourse, je ne pourrais pas vivre. Bien sûr, je suis fatigué. Ce n’est pas comme au Brésil où mes parents pouvaient m’aider. Je suis tout seul mais ça va. La formation est vraiment bien. Dans le futur, je veux f aire des concours de chants, chanter des opéras… »

Photos : FND © DR, FND-IT, FND-LLE, Léonard de Serres ; Pixabay © SJJP