Nouvelles des personnes aidées
Vous les avez aidés à sortir d’une situation de grande détresse, soyez-en remerciés !
Laura (Paris) – Printemps 2021
Financement d’une prothèse dentaire
Originaire du Cameroun, Laura est arrivée en France en 2015 pour échapper aux violences conjugales dont elle était victime dans son pays. Après un passage à la rue, elle trouve refuge dans une famille qui l’héberge en contrepartie de tâches ménagères et de garde d’enfants. Pendant presque deux ans, elle sera victime de traite d’êtres humains à des fins d’exploitation par le travail. Les violences sont multiples, physiques et psychologiques. Signalée à une association, la jeune femme se fait accompagner et sort de cette situation au printemps 2019. Laura engage alors les démarches nécessaires pour obtenir un titre de séjour. Hébergée en urgence, elle travaille depuis pour une nouvelle famille où elle gagne un salaire.
Mais Laura a des séquelles des violences qu’elle a subies, notamment au niveau dentaire : il lui manque 6 dents. Elle a besoin de se faire poser une prothèse mais n’a pas les moyens de prendre en charge ces soins.

Grâce au soutien des donateurs de la Fondation Notre Dame, Laura a pu bénéficier de la mise en place d’une prothèse dentaire. Cette opération a permis de soulager sa souffrance physique et morale, contribuant ainsi à sa réinsertion sociale.
Pablo (Paris) – Printemps 2021
Hébergement d’urgence en attendant l’accès à un logement
D’origine chilienne et âgé de 67 ans, Pablo a fait des études d’architecture à Santiago. À son arrivée en France, il enchaîne différents emplois administratifs. Sa vie s’effondre en juin 2019 lorsqu’il se retrouve à la rue suite à une rupture familiale.
Une association le prend rapidement en charge et lui trouve un hébergement. Logé de façon temporaire, il se retrouve finalement à l’hôtel pendant le confinement. En parallèle, l’association entame des démarches auprès d’une résidence pour sans-abri âgés. Une chambre individuelle lui est réservée pour juin 2021.
En février, Pablo se fait malheureusement agresser à l’hôtel, par son voisin de chambre. Expulsé de l’établissement, il se retrouve à la rue. Dans le même, temps, il apprend que la chambre qui lui est réservée sera disponible plus tôt que prévu. En attendant son emménagement, l’association qui l’accompagne décide alors de lui procurer un hébergement d’urgence à l’hôtel.

Grâce au soutien des donateurs de la Fondation Notre Dame, Pablo a pu éviter de retourner à la rue avant d’intégrer la résidence pour sans-abri âgés dans laquelle il est maintenant bien installé et à l’abri.
« J’étais sous le choc après mon agression… Heureusement, une association m’a pris en charge pour me trouver une chambre d’hôtel. À mon âge, l’épreuve de la rue est particulièrement difficile. Pour rien au monde, je ne voulais y retourner. Grâce à vous, j’ai pu me reposer pendant quelques jours et guérir de mes blessures au corps.
Aujourd’hui, j’habite dans une résidence confortable où je me sens à l’abri. Merci de tout cœur de venir en aide à des gens comme moi ! »
Nassim (Paris) – Printemps 2021
Aide financière exceptionnelle
De nationalité algérienne, avec un parcours de vie fait de ruptures diverses qui ne l’ont pas épargné psychologiquement, Nassim arrive en France en 2000.
Il se retrouve très vite à vivre à la rue, bénéficiant de temps en temps d’un hébergement d’urgence par le biais du 115. En 2016, il est accueilli chez les Frères Missionnaires de la Charité chez qui il reste 4 ans. En décembre 2020, il rejoint une colocation solidaire de l’Association pour l’Amitié (APA).
N’ayant pas encore obtenu sa régularisation, Nassim ne dispose d’aucune ressource. Toujours prêt à rendre service et très discret, il souhaite trouver des petits travaux à faire chez des particuliers, pour participer notamment aux frais de fonctionnement de la colocation (alimentation, hygiène). Il est en effet très gêné de ne pas pouvoir payer sa part. Par ailleurs, étant suivi sur le plan médical, il a besoin de régler les frais de transport pour se rendre à ses rendez-vous hebdomadaires.

Grâce au soutien des donateurs de la Fondation Notre Dame, Nassim a pu bénéficier d’une aide financière exceptionnelle lui permettant de s’acquitter pendant 6 mois de la moitié de sa participation au fonctionnement de la colocation, ainsi que des frais de transport pour se rendre à ses consultations médicales. Cette aide va lui permettre de poursuivre son suivi médical et d’avancer dans son parcours d’insertion.
« Je ne peux pas travailler pour des raisons de santé, c’est pour ça que j’ai sollicité l’aide de la Fondation Notre Dame pour m’aider à payer des dépenses de nourriture et de produits d’hygiène et des tickets de métro. Chaque semaine je dois me déplacer en métro pour me faire soigner. Merci de votre aide. »
Robert (Paris) – Automne 2020
Financement du permis de conduire
Robert a 33 ans. Originaire de Roumanie, il vient en France en 2008, avec l’espoir de trouver un travail. Malgré ses efforts, ses démarches n’aboutissent pas et il finit par tomber dans la prostitution. Sa situation, déjà difficile, devient intenable lorsqu’il apprend être atteint d’un cancer.
Une association qui l’a rencontré lors d’une tournée-rue au Bois de Boulogne en 2019 assure son suivi depuis lors. Robert est désireux de sortir de la rue et de la vie du Bois de Boulogne mais les douleurs occasionnées par sa maladie l’empêchent de faire certains mouvements, ce qui freine fortement son insertion professionnelle. La position assiste ne lui étant pas inconfortable, il envisage alors de trouver un emploi en tant que chauffeur ou livreur. Pour concrétiser ce projet, l’obtention du permis de conduire était indispensable mais Robert n’était pas en mesure de régler l’intégralité des frais d’auto-école.

Grâce au soutien des donateurs de la Fondation Notre Dame, Robert a pu régler son inscription à l’auto-école et, malgré le confinement, préparer l’examen du code, pour ensuite démarrer les cours de conduite. Cette aide lui a permis, non seulement d’avancer dans son projet d’insertion professionnelle, mais aussi de reprendre confiance en lui.
André (Paris) – Automne 2020
Aide pour le loyer
Élevé par l’Aide sociale à l’Enfance (ASE), ayant connu une vie très difficile, André s’était retrouvé au chômage en 2018. Arrivé en fin de droits en juin 2020 alors qu’il pensait toucher son allocation chômage jusqu’en octobre, il n’a pu obtenir immédiatement de soutien des services sociaux (pour une aide personnalisée au logement et le RSA). Sans aucune ressource, il n’a donc pas été en mesure de régler le loyer de la chambre de bonne qu’il occupe (toujours payé régulièrement par le passé), ni ses factures d’électricité et de téléphone pour les mois de juillet, août et septembre.
Accompagné par l’association Solidarité Saint Augustin (8e) qui le soutient dans ses démarches administratives et sa recherche active d’emploi, André avait toutefois besoin d’une aide d’urgence pour apurer ses dettes et éviter de se retrouver à la rue.

Grâce au soutien des donateurs de la Fondation Notre Dame, André a pu régler ses 3 mois de loyer en retard et bénéficier d’un petit pécule pour ses dépenses alimentaires, ses tickets de métro, ses de téléphone et d’électricité, en en attendant d’obtenir une aide sociale.
« Je tiens à vous envoyer ce petit message pour vous remercier de m’avoir aidé financièrement dans des moments très difficiles. Merci d’avoir été là, de m’avoir épaulé, merci aussi pour votre compréhension. Ceci me permet de sortir de cette mauvaise passe et de repartir sur des bonnes bases. Grâce à vous. »
Gabriel (Paris) – Printemps 2020
Une mise à l’abri pour démarrer une nouvelle vie
Comment mener une vie stable sans logement ? Gabriel en a fait l’amère expérience. Arrivé très jeune en France, ce Martiniquais de 45 ans titulaire d’un CAP Menuisier multiplie les emplois précaires et survit tant bien que mal… jusqu’en 2007, date à laquelle il perd son logement. Il alterne alors centres d’hébergement et vie à la rue. Avec un chien acheté dans la perspective jamais réalisée de devenir agent de sécurité, la réinsertion se complique : impossibilité de trouver un hébergement, difficulté pour se rendre aux entretiens administratifs. Rencontré lors de maraudes, Gabriel garde malgré tout espoir et la bonne nouvelle finit par arriver en mai 2020 : il est recruté en tant que régulateur de trafic à la RATP ! En attendant sa prise de poste, Gabriel a toutefois besoin d’être mis à l’abri à l’hôtel.

Grâce au soutien des donateurs de la Fondation Notre Dame, Gabriel a pu sortir de la rue. La stabilité de l’emploi retrouvé vient de lui ouvrir la porte d’un logement individuel. Enfin, Gabriel peut envisager l’avenir avec sérénité et recommencer à vivre normalement.
Famille T. (Paris) – 14 avril 2020
Aide pour le loyer
Accompagnée par l’association Accueil Goutte d’Or (18e) depuis plus de 10 ans, Mme T. est mère de deux jumeaux de 12 ans qu’elle élève seule. En temps normal, plusieurs emplois de vacataire (à la Ville de Paris, en école) lui permettent, même si avec peu de moyens, d’assurer le quotidien de sa famille. Avec le confinement, tout bascule. Ne pouvant plus travailler, elle se retrouve dans l’impossibilité de régler son loyer. Pour l’empêcher d’être entraînée dans la spirale des loyers impayés qui pourrait la mettre, ainsi que ses enfants, dans une situation désespérée, un soutien d’urgence est nécessaire.
Grâce aux donateurs de la Fondation Notre Dame, Mme T. a pu bénéficier d’une aide financière pour régler son loyer pendant la durée du confinement. Elle pourra ensuite reprendre ses vacations et reprendre ses paiements, en espérant qu’un logement social lui sera un jour attribué.
« Je voulais vous remercier pour votre soutien, ça m’a énormément touchée. Avant cela, j’avais une boule au ventre. Le confinement en soi ne me faisait pas peur, mais en revanche les conséquences m’inquiétaient. J’avais peur de perdre mon toit et de ne plus pouvoir prendre soin de mes enfants. Avec votre aide, je suis plus sereine, je me dis que je vais pouvoir payer mon loyer pendant cette crise et qu’après nous pourront reprendre le travail et une vie normale. Je remercie également l’équipe d’Accueil Goutte d’or car ils nous ont soutenu à l’instant même où le confinement a débuté ils nous ont montré à nous et à nos enfants que l’on pouvait compter sur eux, ils apportent un soutien scolaire énorme pour nos enfants ils fournissent du matériel et sont à l’écoute du besoin des enfants et de leur parents. Merci beaucoup à vous tous !!! » – Mme T.
Personnes âgées en EPHAD (Paris) – 27 mars 2020
Équipement en téléphones
En cette période de crise sanitaire liée au Covid-19, les 285 résidents des trois EPHAD parisiens gérés par l’association Chemins d’Espérance se retrouvent totalement confinés. Isolés dans leur chambre sans pouvoir recevoir de visites, nombre d’entre eux n’ayant que de faibles revenus, ne possèdent pas de téléphone pour communiquer avec l’extérieur.
Afin d’adoucir leur situation particulièrement dramatique en ce moment et leur permettre de garder un lien avec leurs proches, il a été décidé de fournir à ces personnes âgées un appareil téléphonique compatible avec leur état de santé et leur éventuelle déficience visuelle.

Grâce au soutien de la Fondation Notre Dame, l’association a pu acquérir 86 téléphones analogiques à grosses touches pour ses résidents les plus démunis (40 pour l’EPHAD du 15e, 20 pour l’EPHAD du 16e et 26 pour celui du 6e), contribuant ainsi à lutter contre leur isolement.
« Nous avons offert un combiné à Mme M. le jour de son anniversaire le jeudi 9 avril dernier. Cela lui a fait très plaisir ainsi qu’à ses enfants qui peuvent maintenant entrer en contact avec elle en toute autonomie. »
Famille T. (Paris) – 27 mars 2020
Aide alimentaire
Madame T. est arrivée en France en 2015 avec son plus jeune fils pour rejoindre l’aîné qui avait dû quitter la Tunisie en raison des pressions exercées par les djihadistes pour qu’il rallie leur cause. Les deux enfants sont scolarisés et bien intégrés, l’un en BTS, l’autre au lycée. Leur mère a suivi des cours de français grâce au Centre Social Goutte d’Or (18e) et s’investit bénévolement dans cette association. Sa situation reste toutefois précaire et les démarches pour régulariser sa situation sont toujours en cours. Elle est inscrite à la Sorbonne en capacité de Droit. Depuis le début du confinement, Madame T. n’a pas été en mesure d’obtenir l’aide financière dont elle bénéficie habituellement tous les mois et se retrouve donc dans une situation très difficile. Logée avec ses enfants dans un hôtel social (12e), elle n’a à proximité aucun centre de distribution alimentaire.
Le soutien de la Fondation Notre Dame va lui permettre d’acheter les denrées alimentaires indispensables pour elle et ses deux enfants durant la période du confinement. Elle reprendra ensuite, avec le soutien de l’aide sociale, les démarches en vue de sa régularisation.
« Merci beaucoup pour l’aide que vous avez apportée à ma famille dans ces conditions difficiles. Et cela nous aidera, moi et mes enfants, à poursuivre la lutte pour réussir notamment nos études et à contribuer à l’avancement de cette société, tel est notre projet de continuer à travailler et à viser l’intégration dans la société. Merci . » – Famille T.
Famille C. (Paris) – 25 mars 2020
Aide alimentaire
Madame C., mère isolée avec un jeune enfant de 6 ans à charge, vit de façon précaire grâce à des ménages effectués à droite et à gauche. Elle venait de trouver une formation gratuite pour passer le BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur) lorsque le confinement a été décidé. Hébergée dans un hôtel social avec son enfant (scolarisé en CP) elle ne dispose plus des ressources financières nécessaires pour assurer leur quotidien.
Le soutien de la Fondation Notre Dame va lui permettre d’acheter les denrées alimentaires dont elle a besoin durant la période du confinement, à l’issue duquel elle pourra reprendre sa formation et ses ménages.

« Chers Messieurs et mesdames, je tiens à vous remercier au fond de mon cœur. Vraiment, je n’ai pas de mots pour vous remercier. Ça me touche vraiment au cœur, mille mercis […], Dieu vous rendra. La seule chose que je peux dire si vous avez besoin de témoignage ou autre vous pouvez compter sur moi, vraiment merci. » – Madame C.
Franck (Paris) – 2019
Mise à l’abri en attendant l’accès à un logement
Âgé de 65 ans, Franck a travaillé toute sa vie dans la restauration. En 2009, suite à la fermeture de son auberge en Normandie, il déménage à Paris. Au même moment, il apprend qu’il est atteint du virus du sida et ne peut continuer à travailler dans la restauration. Hébergé quelque temps par un ami, il se retrouve à la rue à la mort de ce dernier. Son état de santé se dégrade. Une association venue à sa rencontre dans le cadre de maraudes, l’aide à constituer les dossiers nécessaires pour obtenir une place dans un appartement de coordination thérapeutique et percevoir la retraite correspondant à ses années de travail. En attendant que ces démarches aboutissent, Franck a toutefois besoin d’être logé à l’hôtel.
Grâce à votre soutien, Franck a pu sortir de la rue. Il a aujourd’hui intégré un logement dans un appartement de coordination thérapeutique, structure prenant en charge les personnes en situation de précarité souffrant d’une maladie chronique invalidante.
Nolan (Paris) – 2019
Équipement d’un logement
Nolan, âgé de 41 ans, est titulaire d’un diplôme en infographie. Après avoir travaillé plusieurs années dans l’édition, et vécu en colocation, il s’est retrouvé sans domicile en 2016…
Hébergé à la paroisse Saint-Ferdinand des Ternes (17e) dans le cadre de l’opération Hiver solidaire en 2017-2018, puis dans une halte de nuit près de la gare de Lyon, il a fini par obtenir un logement dans une résidence sociale située dans le 14e arrondissement. Pour emménager dans ce nouvel appartement, il avait toutefois besoin d’un équipement de première nécessité (mobilier et vaisselle).
Actif et volontaire, Nolan a entrepris en parallèle des démarches pour retrouver un emploi et bénéficier d’aides sociales.
Grâce à votre soutien, Nolan a pu acquérir quelques éléments indispensables à son emménagement. L’accès à ce logement va lui permettre d’avancer dans ses démarches de réinsertion sociale et professionnelle.
Sandrine (Paris) – 2018
Financement d’une aide médicale
Sandrine a perdu son père très jeune. En conflit avec sa mère, elle se marie rapidement pour quitte le foyer familial. Malheureusement cette union, de laquelle naît un fils, ne s’avère pas libératrice pour Sandrine dont l’époux devient peu à peu violent et finit par la mettre à la porte. Elle n’ose pas porter plainte et n’obtient pas la garde de son fils qu’elle n’a jamais revu depuis. Psychologiquement très fragilisée, elle sombre alors dans une grave dépression et se retrouve à la rue. C’est lors d’une maraude que Sandrine rencontre des travailleurs sociaux qui l’orientent vers un centre d’hébergement.
Sortir de la précarité, se retrouver dans un cadre de vie stable et sécurisant, voilà ce qui va permettre à Sandrine de se reconstruire. Mais d’important troubles de la vision la gênent considérablement ses démarches de réinsertion. Sandrine a besoin de lunettes et n’a aucune ressource pour régler la somme restant à payer après la prise en charge de la CMU (couverture maladie universelle).
Vos dons ont permis à Sandrine d’obtenir sa paire de lunettes. Un « petit changement » qui a été un tremplin pour sa réinsertion ! Après de nombreuses démarches, elle a pu récupérer la totalité de ses droits auprès de la Caisse d’allocations familiales. Elle vit actuellement en colocation, lit beaucoup, cuisine, réapprend à faire confiance et à envisager l’avenir plus sereinement.
Louise (Paris) – 2017
Une aide au logement
Louise, 62 ans, travaille comme vendeuse en mercerie. Ne s’étant jamais mariée, elle a vécu toute sa vie chez ses parents dans un appartement qui, relevant de la loi de 1948, bénéficiait d’un loyer réduit. À la mort de ses deux parents, elle se retrouve confrontée à de grosses difficultés. Le propriétaire souhaite en effet réévaluer le loyer au prix du marché. Les revenus de Louise ne lui permettant pas d’en assumer la charge, elle doit libérer l’appartement et se retrouve logée dans des conditions très précaires.
Elle a fait une demande en vue de bénéficier d’un logement social. En attendant que celle-ci aboutisse, une association qui l’accompagne propose de l’héberger dans un studio. Pour pouvoir l’habiter, un équipement de première nécessité (linge et mobilier) était toutefois indispensable.
Vos dons ont permis à Louise d’emménager dans cet appartement passerelle et ainsi de se poser, retrouver de la sérénité pour travailler et poursuivre ses démarches afin de trouver un logement pérenne.
Élie et sa famille (Paris) – 2017
Une aide pour démarrer une nouvelle vie en France
Élie, sa femme et sa fille sont originaires des Syrie. Ils habitaient Raqqa où Élie tenait un commerce. En 2012, quand des balles traversent la boutique, la famille prend peur et décide de quitter le pays pour se réfugier en Turquie. Tous trois y vivent difficilement pendant plusieurs années ; Élie a de gros problèmes de santé et ne parvient pas à se faire soigner correctement.
Ayant fait une demande d’aide médicale auprès de l’Organisation des Nations Unies, Élie et sa famille sont finalement sélectionnés pour être accueillis en France.
À leur arrivée, Élie reçoit enfin des soins médicaux et la famille est prise en charge par une association qui leur trouve un logement. Pour s’installer et démarrer une nouvelle vie en France, une aide matérielle était toutefois nécessaire.
Vos dons ont permis à cette famille de se loger et de commencer à s’intégrer. Élie a pu démarrer un suivi médical pour être soigné au mieux. Sa fille, après une première école adaptée aux étrangers, suit depuis septembre des cours à mi-temps dans une classe normale. Son niveau de français lui permettra l’an prochain d’être scolarisée dans le quartier.
André (Paris) – 2017
Un coup de pouce pour sortir de la rue
Suite à une rupture sentimentale, André a passé 5 ans à la rue, dans le quartier du Panthéon (5e). Ces années de précarité l’ont fortement fragilisé, notamment sur le plan physique. Il a subi un AVC, des problèmes cardiaques et a été agressé plusieurs fois. L’association Sant’Egidio est allée très régulièrement à sa rencontre et l’a amené petit à petit à envisager une solution d’hébergement. Une chambre a pu lui être trouvée dans un centre.
André ne peut toutefois pas assumer les frais liés à son installation. Il a également besoin de régler l’aide à domicile pour sa toilette et son ménage, dans l’attente de l’aboutissement de sa demande d’allocation personnalisée d’autonomie (APA).
Grâce aux donateurs du Fonds d’urgence, André a pu quitter la rue, s’installer dans son logement et bénéficier d’assistance pour sa toilette et son ménage, en attendant le versement de son allocation.
Gilles (Paris) – 2017
Mise à l’abri en attendant l’aboutissement de démarches de réinsertion
Gilles, d’origine roumaine, était sans domicile depuis son arrivée en France. Pris en charge par une association, il a entrepris un parcours de réinsertion. Hébergé pendant la période des grands froids dans le cadre de l’opération « Hiver solidaire », il a pu commencer à travailler quelques heures par semaine, tout en prenant des cours de français. Avec la perspective d’une embauche en CDI à temps partiel, il a fait une demande de place en résidence sociale.
Toutefois, ne pouvant avoir de réponse avant la fin de la prise en charge hivernale, Gilles risquait de se retrouver à nouveau à la rue.
Vos dons ont permis à Gilles de se loger provisoirement à l’hôtel en attendant l’aboutissement de ses démarches. Il est maintenant installé dans son nouveau logement et travaille.
Alain (Paris) – 2017
Aide à l’inscription en Faculté de philosophie
Alain, 18 ans, est issu d’un milieu défavorisé. Il vit avec sa mère handicapée et sans emploi, ainsi que son frère aîné dans un HLM situé dans une zone de sécurité prioritaire. Son père a abandonné sa famille.
Élève méritant, il a fait toute sa scolarité en école publique. Après son baccalauréat, il a voulu s’inscrire en Faculté de Philosophie à la Sorbonne mais n’a été admis qu’en Économie. Alain a été orienté par des connaissances vers la Faculté Libre de Philosophie (IPC) qui a accepté sa candidature. Il n’est toutefois pas en mesure de régler une partie des frais de scolarité.
Vos dons ont permis à Alain de financer sa scolarité et de bénéficier ainsi d’une formation et d’un encadrement propices à sa réussite.
Sébastien (Paris) – 2017
Aide à la scolarité pour un adolescent
Sébastien a 12 ans. Originaire du Sri-Lanka mais né en France, il a dû quitter avec sa mère leur domicile en banlieue nord pour fuir la violence de son père. Une association leur a trouvé un logement temporaire et a aidé Sébastien, contraint de changer de collège en cours d’année, à intégrer un nouvel établissement privé du 18e arrondissement. Poursuivre sa scolarité dans cette école permettrait à Sébastien de grandir dans un environnement propice à son équilibre et à sa stabilité. Pour cela, sa mère et lui ont besoin d’une aide financière.
Vos dons ont permis à Sébastien de continuer sa scolarité dans cet établissement où il bénéficie d’un encadrement indispensable, sa maman étant souvent absente du domicile pour son travail. Il a aussi pu conserver ses amitiés et relations du patronage et de l’équipe de foot.
Natacha (Paris) – 2017
Financement d’une demande de carte de séjour à titre humanitaire
Originaire du Nigéria, Natacha est arrivée en France à l’âge de 23 ans via un réseau de prostitution. Prise en charge par une association après huit années difficiles, elle parvient à quitter ce milieu et à trouver un travail dans un atelier qui emploie des personnes en grande difficulté sociale. En parallèle, elle suit des cours de français pour faciliter sa réinsertion. Sa demande de carte de séjour à titre humanitaire ayant été acceptée, il ne lui reste plus qu’à payer les timbres fiscaux. Malheureusement, ses ressources très limitées ne lui permettent pas de rassembler la somme nécessaire.
Grâce à votre soutien, Natacha a pu financer sa demande de carte de séjour et poursuit aujourd’hui ses efforts pour stabiliser durablement sa situation et achever de se réinsérer.
Jean (Paris) – 2017
Financement d’une prothèse dentaire
Jean, ayant passé de nombreuses années dans la rue, n’avait plus qu’une seule dent lorsque l’association Aux Captifs, la libération a commencé à le suivre pour l’aider à se réinsérer. Même s’il s’est intégré rapidement dans le centre où il est hébergé et a entamé des démarches pour trouver du travail et obtenir un titre de séjour, ses accompagnateurs ont senti que le fait de ne plus avoir de dent représentait un handicap pour lui et qu’il en éprouvait de la honte et de l’angoisse.

Grâce à vos dons, Jean a pu bénéficier d’une prothèse dentaire, retrouver de l’estime de soi et le sourire ! Ceci lui sera d’une grande aide pour poursuivre ses efforts de réinsertion.